"A-t-y père Richard ? Z'avez vu, fait pas bien chô !" "Ah non, c'est clar, père André, sale temps pour les bêtes grasses ! C'est un coup à s'cacher dans une salle eud' cinoche" "Queud'chi mon con, y pleut qu'des cordes au ciné cte s'maine ! N'a le choix qu'entr' la Camelia Jordana qu'on voulait plus voir ou l'Orelsan qu'on voulait plus entendre ! Et entre cte mard', n'a le choix qu'entre dla peloche argentoche, danoche ou israëloche" "C'est ben vrai, de diou ! Mais y'a quand même du bon cochonard. Les drames et les trillères ont l'air pô môl, et puis y'ô la Pat' Patrouille pour les morpions !"
C'est pas faux ce que nous dit le père Richard. Y'a toujours peu de bonnes choses au ciné en ce moment; les grosses boîtes ont déserté le terrain pour mieux revenir en novembre afin d'éviter l'effet post-covid comme on évite une chanson de Renaud ou une blague de Tex. Cela laisse ainsi la place dans vos salles à de la merde, bien sûr, mais aussi à toute une flopée de petits films indés qui pourraient tirer leur épingle du jeu. Alors, qu'aller voir ou ne pas voir cette semaine ?
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Titre : Mon Ninja Et MoiTitre V.O. : Ternet Ninja
Réalisateurs : Anders Matthesen / Thorbjorn Christoffersen
Pays d'origine : Danemark
Genre : Animation
Durée : 1h21
Doubleurs principaux : Aloïs Agaësse-Mahieu, Stéphane Ronchewski
Synopsis : Le jeune Alex, élève en classe de 5ème, vit dans une famille recomposée. Pour son anniversaire, il reçoit de la part de son oncle excentrique, de retour de Thaïlande, une poupée Ninja vêtue d'un étrange tissu à carreaux. Alex découvre que le jouet s'anime et qu'il parle !
L'avis d'Adrien : Vous vous êtes déjà demandés en regardant Karaté Kid : « Mais,
et si Maître Miyagi était une peluche ninja fabriquée par une chaîne de
production mondialisée, fruit d’un néolibéralisme hors de contrôle ? »
Visiblement, c’est le genre de question qu’on se pose au Danemark qui nous
gratifie d’un film d’animation au chara-design qui vous rappellera les
meilleurs séries Gulli des vingt dernières années.
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Réalisateur : Bruno Merle
Pays d'origine : France
Genre : Comédie
Durée : 1h22
Acteurs principaux : Pio Marmaï, Rita Merle, Camille Rutherford, Orelsan (?!)
Synopsis : Pour Tim et Chloé, le bonheur c'est au jour le jour et sans attache. Mais, demain, l'été s'achève. Leur fille, Tommy, rentre au collège et cette année, c'est promis, elle ne manquera pas ce grand rendez-vous. C'était avant que Chloé disparaisse, que Tim vole une voiture et qu'un cosmonaute débarque dans l'histoire !
L'avis d'Adrien : Un road trip familial mêlant comédie et drame autour d'un
Pio Marmaï rattrapé par son passé de taulard. Peu de chance que tout ça
réinvente le fil à couper le beurre d’autant que si vous y allez pour Orelsan, on mise sur un caméo de vingt secondes.
Plaît-il ? : Pour les amoureux de la chanson-titre, on ne saurait que trop recommander ce monument de la pop culture :
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Titre : ExitTitre V.O. : Cutterhead
Réalisateur : Rasmus Kloster Bro
Pays d'origine : Danemark
Genre : Thriller
Durée : 1h24
Acteurs principaux : Christine Sonderris, Samson Semere Russom, Kresimir Mikic
Synopsis : Rie, une journaliste danoise, visite le chantier du métro de Copenhague pour réaliser un projet sur la coopération européenne. Mais, sous terre, un accident se produit. Rie se retrouve bloquée dans un sas de décompression aux côtés de Bharan et Ivo, deux ouvriers. Le reportage se transforme en cas pratique, où chacun doit apprendre à coopérer pour espérer survivre...
L'avis d'Adrien : Décidément, grosse semaine pour le cinéma danois qui nous gratifie
d’un thriller claustro auréolé de prix prestigieux. Caméra épaule, économie de
moyens et valeurs de plans au plus près des acteurs : tout est en place
pour un survival viscéral qui promet d’être étouffant.
Ma recommandation pas du tout désintéressée : On ne saurait que trop vous conseiller Buried
avec un Ryan Reynolds pas encore tête à claques :
Ah, Ryan ! Pour moi, ça rime avec Clara Morgane !
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Titre : La Nuit VenueRéalisateur : Frédéric Farrucci
Pays d'origine : France
Genre : Drame
Durée : 1h35
Acteurs principaux : Guang Huo, Camélia Jordana (?!), Xun Liang
Synopsis : Paris en 2018. Jin, jeune immigré sans papiers, est un chauffeur de VTC soumis à la mafia chinoise depuis son arrivée en France, il y a cinq ans. Cet ancien DJ, passionné d'électro, est sur le point de solder sa "dette" en multipliant les heures de conduite. Une nuit, au sortir d'une boîte, une troublante jeune femme, Naomi, monte à bord de sa berline...
L'avis d'Adrien : Un peu de Collatéral, un peu de Drive, le tout saupoudré de Camélia Jordana
parce que, pourquoi pas, et on obtient ce thriller néon sur fond de mafia sino-parisienne.
Potentiellement une bonne surprise même si le carton géant de la bande-annonce
annonçant Rone à la musique m’a fait l’effet d’un "ok boomer" tant je n’ai aucune
idée de qui est cette personne visiblement connue et reconnue.
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Pour vous défouler : Si votre passion dans la vie, ce sont les
mafieux fluos qui écoutent de l’électro, on ne pourra jamais assez recommander
Hotline Miami. Pour le coup, on vous déconseille d’y jouer en écoutant du
Camélia Jordana :
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Titre : Beloved
Titre V.O. : Leyd'a
Réalisateur : Yaron Shani
Pays d'origine : Israël
Genre : Drame
Durée : 1h48
Acteurs principaux : Stav Almagor, Ori Shani, Leah Tonic
Synopsis : Infirmière dévouée dans un hôpital de Tel-Aviv, Avigail mène une existence effacée entre sa fille adolescente et son mari Rashi. Le jour où ce dernier est ébranlé dans sa vie professionnelle, la fragilité de son couple lui apparaît brutalement. Elle réalise n'être plus vraiment maîtresse de ses choix de vie. Saura-t-elle se reconnecter à elle-même ?
L'avis d'Adrien : Premier volet d’un diptyque, dont la deuxième partie sort la semaine prochaine, Beloved épouse le point de vue d’un mari visiblement un peu collant. Le cahier des charges du film de couple en crise semble rempli : ça chouine à tous les étages, le mari est en perdition, la femme en quête de son bonheur qu’elle a trop longtemps négligé; en gros, ça aurait très bien pu prendre place dans un appart du XVIe arrondissement baignant dans de la fumée de cigarette. On pourra seulement regretter l’absence d’une scène de jet de vaisselles dans la bande-annonce mais on croise les doigts pour le film.
Titre : Les Meilleures intentions
En garde, ma mignonne : Quitte à voir un couple en crise, on ne pourra que recommander la version Faîtes entrer l’accusé glaçante d’un Jusqu’à la Garde avec un Denis Ménochet qui, sans verser dans le krav-maga, est bien flippant :
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Titre : Les Meilleures intentions
Titre V.O. : Las Buenas Intenciones
Réalisateur : Ana Garcia Blaya
Pays d'origine : Argentine
Genre : Drame
Durée : 1h27
Acteurs principaux : Javier Drolas, Amanda Minujin, Sebastian Arzeno
Synopsis : Début des années 1990. Amanda, l'aînée de 10 ans, son frère et sa sœur vivent alternativement sous le toit de leurs parents séparés à Buenos Aires. Le statu quo est bouleversé lorsque leur mère annonce vouloir déménager avec son compagnon au Paraguay en amenant les enfants avec elle. Amanda se sent plus proche de son père "bohème", sa mère étant plus stricte mais plus responsable. Elle devra se battre pour faire entendre sa voix.
L'avis d'Adrien : Un paternel immature se retrouve pris du jour au lendemain au dépourvu quand son ex-femme, bien plus responsable que lui, décide de mettre les voiles avec les gosses et son nouveau mari qui ressemble au mec qui dit « Elle est où Jeanne ? » dans le Palmashow. On a vu ça mille fois, non ?
Titre : Abou Leila
Parle à mon cubitus : Si, comme moi, vous en avez un peu ras la collerette des comédies douce-amère sur les couples en crise et les divorces, on vous recommande Papa ou maman avec Laurent Lafitte et Marina Foïs qui mettent des grosses quiches à leurs gosses pour ne pas en avoir la garde. En vrai, on ferait ça aussi :
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Titre : Abou Leila
Réalisateur : Amin Sidi-Boumédiène
Pays d'origine : France / Algérie
Genre : Thriller
Durée : 2h15
Acteurs principaux : Slimane Benouari, Lyes Salem, Azouz Abdelkader
Synopsis : Algérie, 1994. S. et Lotfi, deux amis d'enfance, traversent le désert à la recherche d'Abou Leila, un dangereux criminel. La quête semble absurde dans l'immensité du Sahara. Mais S., dont la santé mentale est vacillante, est convaincu d'y trouver Abou Leila. Lotfi, lui, n'a qu'une idée en tête : éloigner S. de la capitale. C'est en s'enfonçant dans le désert qu'ils vont se confronter à leur propre violence.
L'avis d'Adrien : Un thriller paranoïaque algérien qui utilise le désert pour
représenter la folie de ses personnages perdant pieds dans leurs propres
obsessions. C’est le film sur lequel on mise cette semaine avec son ambiance étouffante et son scénario propice à flirter avec le fantastique. On espère que
le métrage poussera le concept jusque dans ses derniers retranchements pour
nous offrir un cauchemar sous un zénith écrasant mémorable.
Arthur, c'est la guerre ! : A
priori, pas grand chose à voir entre Spec Ops: The Line et ce film, et pourtant, que ce soit l’influence du désert sur la santé mentale des protagonistes ou les
ravages d’une obsession dévorante, le lien ne sous semble pas totalement incohérent :
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Titre : La Pat' Patrouille : La grande course !
Titre V.O. : Paw Patrol: Ready, Race, Rescue !
Réalisateurs : Charles E. Bastien / Keith Chapman
Pays d'origine : États-Unis
Genre : Animation
Durée : 0h59
Doubleurs principaux : Leslie Lipkins, Martial Le Minoux, Lisa Caruso
Synopsis : C'est parti pour la Grande Course de la Grande Vallée et la Pat' Patrouille est là pour aider les pilotes. Mais, lorsqu'Ayrton la flèche, le grand champion, se blesse, seul Marcus peut le remplacer ! Le dalmatien tout feu tout flamme devra s'entraîner et se surpasser grâce à tous ses amis pour espérer remporter la coupe !
L'avis d'Adrien : Malheureusement, pas de bande-annonce pour ce nouveau volet de la Pat' Patrouille qui, cette fois, doit s’affronter dans une course sans limite. L’affiche laisse supposer qu’un des concurrents possède un avion, ce qui me semble au mieux un choix tactique assez malin, au pire de la triche pure et simple. N’étant pas plus familier que ça avec le Pat' Patrouille Universe, mon expertise se limitera à dire que le film de ninja danois claqué a l’air mieux pour votre gosse en manque de cinoche.
Titre : Été 85
Titre : Divorce Club
Mange tes céréales : Pendant que Kévin regarde la Pat' Patrouille, on recommande aux parents burnés qui n’en peuvent plus un bon Jason Statham qui enverrait cette brigade de clébards directement dans la rubrique des chiens écrasés :
La Pat' Patrouille version adulte (pas de zoophilie à l'horizon)
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Addendum : Trop hypnotisés par la cérémonie du 14 juillet diffusée sur TF1 (meilleure blague de l'année !), nous avons loupé le coche des sorties ciné qui ont eu lieu ce jour-même. A voir de quoi il s'agit, nous ne pouvons passer à côté de ces pépites filmiques. C'est pourquoi nous vous analysons rapidement ces cinq films ci-dessous en vous présentant nos excuses :
Titre : Été 85
Réalisateur : François Ozon
Pays d'origine : France
Genre : Drame
Durée : 1h40
Acteurs principaux : Félix Lefebvre, Benjamin Voisin, Isabelle Nanty
Synopsis : Été 1985. Lors d'une sortie en mer sur la côte normande, Alexis, 16 ans, est sauvé héroïquement du naufrage par David, 18 ans. Alexis vient de rencontrer l'ami de ses rêves. Mais le rêve durera-t-il plus qu'un été ?
L'avis de John : Jarry est sur un navire. Le bateau chavire et Jarry est sauvé par Christophe Beaugrand. Que reste-t-il ensuite ? Un drame à l'eau de rose des plus classiques basé sur un des grands thèmes de ces dernières années, ce qui explique d'ailleurs sa nomination à Cannes, festival très friand des dernières modes à défaut de bons scénarios. Vous l'avez donc compris, ce film raconte l'histoire d'un sauvetage qui va se transformer en histoire d'amour jusqu'au moment où l'élément féminin du film va venir troubler ce petit bonheur. Bon, je vous ai certainement spoilé tout le film mais, en fait, je n'ai fait que vous dire tout ce que l'on voit dans la bande-annonce. Sûrement un film qui plaira aux amateurs du genre mais qui paraîtra classique voire totalement chiant pour les autres qui attendaient une once d'originalité ("Ouah, super, on a fait une histoire d'amour avec des homos. La prochaine fois, on fera ça avec des vegans, ça marchera du tonnerre !").
Bien plus culte et bien moins gnan-gnan : Sinon, vous pouvez aussi retourner jouer à Grand Theft Auto: San Andreas pour sauver Denise Robinson d'une maison en feu alors que vous butez du Vagos à tour de bras ! Celle-ci vous invitera peut-être par la suite à "boire une tasse de café" ("- Vous voulez un whisky ? - Juste un doigt. - Vous ne voulez pas un whisky d'abord ?"). Les plus vicieux tenteront même d'activer sur leur PC le légendaire mais interdit mode "Hot Coffee" !
La mission en question qui fera de vous un héros !
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Titre : Divorce Club
Réalisateur : Michaël Youn
Pays d'origine : France
Genre : Comédie
Durée : 1h48
Acteurs principaux : Arnaud Ducret, François-Xavier Demaison, Jarry, et pleins d'autres "comiques" de ce genre, proches du trublion qui s'offre d'ailleurs un rôle dans son propre film
Synopsis : Après 5 ans de mariage, Ben est toujours aussi éperdument amoureux. Jusqu'au jour où il découvre en public que sa femme le trompe. Celle-ci le plaque dans la foulée, l'humiliant encore un peu plus. Ben peine à remonter la pente jusqu'à ce qu'il croise le chemin de Patrick, un ancien ami lui aussi divorcé qui lui propose d'emménager chez lui...
L'avis de John : On ne présente plus Michaël Youn ni l'univers dans lequel il évolue. On sait donc à quel genre de comédie s'attendre, cet humour bien gras, bien exagéré qui fera rire aux éclats certains et qui énervera au plus haut point les autres. Si le casting principal peut paraître correct (Youn, Demaison, Arnaud Ducret et Audrey Fleurot), le casting secondaire est un patchwork de piques-assiettes de l'humour bas de plafond de ces dernières années difficilement supportable : Jarry (horreur !), Claudia Tagbo (mon dieu !), McFly et Carlito (votre chroniqueur vient de décéder), Cartman (j'en ai troué mon slip avec ce pet de tristesse)... Michaël Youn réalisateur est décidément un défi à relever ! Seule réjouissance au programme, peut-être celle de voir Vincent Moscato en patron de sex-shop...
Fous ta cagoule : On ne saurait recommander meilleur message à tous ces piques-assiettes de l'univers younien qu'une bonne vieille chanson de Patrick Sébastien. Elle pourra aussi égayer votre soirée si vous en avez marre d'écouter en boucle La zoubida de Lagaf' :
Titre : L'Aventure Des Marguerite
Du Patoche en live, ça n'a pas de prix !
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Titre : L'Aventure Des Marguerite
Réalisateur : Pierre Coré
Pays d'origine : France
Genre : Comédie
Durée : 1h26
Acteurs principaux : Clovis Cornillac, Alice Pol, Lila Gueneau
Synopsis : Marguerite et Margot ont toutes les deux douze ans avec chacune sa famille, ses copains, ses problèmes... et son époque. En effet, l'une vit en 1942 et l'autre en 2020. Mais c'est sans compter sur une mystérieuse malle magique qui les transporte chacune dans l'époque de l'autre.
L'avis de John : Décidément, grosse semaine également pour la comédie française ! Néanmoins, cette comédie, qui lorgne davantage vers le mystérieux et le fantastique que vers un humour simple et bien de chez nous, semble la meilleure de cette semaine. Bon, ça reste un film avant tout destiné aux 8 - 10 ans et la ficelle scénaristique de la malle pour communiquer dans le temps demeure simple et déjà vue. Mais, et là c'est mon côté enseignant qui ressort, ce long-métrage a au moins le mérite de permettre aux enfants de s'interroger sur ce qu'est ou ce qu'a été l'Histoire. Que s'est-il passé dans les années 1940 ? Comment vivait-on le quotidien à cette époque ? C'est également une façon, avec cette communication à double sens, de prendre du recul et de mettre en perspective la manière dont l'on vit aujourd'hui. Qu'est-ce qui a changé ? En mieux ou en moins bien ? Certes, ce n'est pas le film de l'année mais il bénéficie d'un scénario qui parviendra peut-être à vous accrocher. Alors foncez, d'autant plus que Christian Clavier ne joue pas dedans; c'est une aubaine !
Un peu plus près des étoiles : Il ne s'agit pas d'un voyage d'une époque à une autre mais d'un monde à un autre. Néanmoins, l'action reste effectuée par des enfants et a toujours pour cadre la Seconde Guerre Mondiale (au moins au début de l'histoire). Je veux bien entendu parler du Monde de Narnia, et notamment du premier film, Le Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire Magique :
Titre : La Voie du Succès
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Titre V.O. : The High Note
Réalisateur : Nisha Ganatra
Réalisateur : Nisha Ganatra
Pays d'origine : États-Unis
Genre : Drame
Durée : 1h54
Acteurs principaux : Dakota Johnson, Tracee Ellis Ross, Ice Cube, Bill Pullman
Synopsis : Grace Davis est une superstar de la musique à l'égo surdimensionné mais proportionnel à son talent. Son assistante personnelle, Maggie, s'affaire à des tâches ingrates alors qu'elle rêve depuis qu'elle est enfant de devenir productrice de musique. Lorsque le manager de Grace lui fait une proposition qui pourrait transformer sa carrière, elle et Grace élaborent un plan qui pourrait changer leur vie pour toujours.
L'avis de John : Un avis un peu partagé... Si l'affiche et la bande-annonce laissent présager un drame touchant, avec en prime un Ice Cube en tant que quasi-antagoniste, la bande-annonce laisse également présager un film au rythme très lent, avec peu de rebondissements, et donc probablement rapidement ennuyeux (ça dure quand même deux heures !). N'étant pas plus familier que ça des drames musicaux, je me contenterai de dire que le film sera une surprise... Bonne ou mauvaise, cela dépendra du spectateur.
La musique dans la peau : Puisque nous venons de parler musique, notre bon roi Arthur a un message pour vous :
Titre : Le Sel des Larmes
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Réalisateur : Philippe Garrel
Pays d'origine : France
Genre : Drame
Durée : 1h40
Acteurs principaux : Logann Antuofermo, Oulaya Amamra, André Wilms
Synopsis : Le récit d'un jeune homme dont la vie se construit entre acceptation et rejet de la figure paternelle.
L'avis de John : Encore un drame touchant dont l'originalité est peut-être qu'il soit en noir et blanc. Sous ce drame, il y a tout de même une forte histoire d'amour qui peut rapidement prendre le pas sur le reste et rendre le tout ennuyeux car déjà vu. On espère que ce n'est pas le cas ! Le film pourra au moins compter sur les fans du groupe Téléphone pour faire des entrées (la musique est composée par Jean-Louis Aubert).
Heinrich ? Un postiche ? : Si vous voulez voir une belle leçon de rejet et d'acceptation de la figure paternelle, on ne peut que trop vous conseiller cet extrait culte d'OSS 117 : Rio ne répond plus :
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